Léon Herschtritt est né à Paris en 1936. Etudes classiques, puis passage rapide à l’Ecole nationale de photographie. Il rapporte de son service militaire la maquette d’un livre «Les gosses d’Algérie». Il sera le plus jeune photographe à recevoir le prix Niepce 1960 pour ce reportage. Il fera ensuite ses premières armes de journaliste reporter-photographe dans les salles de rédaction de «France-Observateur»,«La vie catholique illustrée» et «Réalités».
En 1962, devient reporter indépendant. Il travaille d’abord pour le cinéma américain, puis se consacre au reportage d’actualité politique, sociale et humaine: «Noël à Berlin», «Les grèves à Decazeville», «Paysans italiens», «La vieillesse».
De son séjour en Afrique noire, il rapporte en 1963 des milliers d´images qui serviront à créer la photothèque du ministère de la Coopération et seront exposées au Musée de l’Homme, à Paris, avant de circuler en France et dans le monde.
Parution dans les journaux et revues de plus de cinquante pays de ses photographies distribuées par Camera Press de Londres, dont il est le correspondant à Paris.
En 1966, il obtient le prix des Gens d’images pour la maquette de son livre «Au hasard des femmes» et édition d’un livre sur la prostitution, «La célébration des putains».
En septembre 1966, une émission de la télévision française, «Chambre noire», de A. Plecy et M. Tournier, lui est consacrée.
En 1967, il participe à l’exposition Tendance de la jeune photographie française, à la Bibliothèque nationale de Paris.
En 1968, campagne publicitaire pour la société Olivetti en France, en Suède, au Danemark et en Belgique. Participe à l’Exposition mondiale de la photographie de Karl Pawek et à l’exposition Paris Mai 68 du Club photographique de Paris, les 30/40, dont il est membre du comité directeur. Exposition personnelle à la FNAC à Paris.
En 1969 et 1970, parallèlement à son métier de journaliste reporter-photographe, il commence une carrière de cinéaste; reportage sur les élections présidentielles en France, co-réalisateur de deux courts métrages publicitaires sur les 24 heures du Mans et les courses hippiques et court métrage couleur sur Jérusalem réunifié.
En 1973, il produit pour la Télévision française une émission sur le portrait, «La tête de l’homme». Puis ouvre le premier bistrot de photographe à Paris: un lieu de rencontre qu’il anime et où il organise mensuellement des expositions pendant 4 ans.
En 1974, édite un portfolio de 10 photographies sur le thème du couple.
En 1983, exposition à Vienne (France) sur le thème du portrait. Cette exposition va circuler en France ensuite. Vivement secondé par sa femme Nicole, il devient, de 1976 à 1993, antiquaire spécialisé en photographie ancienne et appareils photographiques de collection et ouvre sa première galerie consacrée à la photographie au marché aux puces de Paul Bert (Saint Ouen) en 1991.
En 1996, édition du livre «Jamais deux fois le même regard» concernant les photographies de sa collection personnelle.
En 1998 est crée la Galerie Laurent Herschtritt au coeur de Saint Germain des Près et à partir de 2001 ont lieu les premières ventes aux enchères de photojournalisme à la salle Drouot (photographies de Natchway, Cartier Bresson, Capa, Doisneau…). En parallèle les expositions de photos se succèdent à la Galerie Herschtritt.
Il fête ses 50 ans en photographie en 2006. Il participe cette même année à une exposition collective sur «La Photographie humaniste» à la Bibliothèque Nationale qui lui achète 40 photographies pour son fond.
En Avril 2012, Édition du livre « Léon Herschtritt, photographies », tiré à 300 exemplaires et numérotés.